Tristesse

Je ne voulais pas me lever du lit pour écrire ce billet, mais je crois que c'est la seule solution pour me calmer. Je pleure, je pleure tellement fort, parce que j'ai eu la brillante idée de regarder un reportage sur Patch Adams (en fait, les clowns d'hôpital en général), et j'ai atteris sur une image d'une petite fille à peine un mois vécu, le visage défiguré par les attaques terroristes en Afghanistan. Elle souffre visiblement. La bouche entreouverte car elle ne peut pas la fermer, les petits yeux renfoncés, la peau horriblement cicatrisée et les deux bras entourés de bandages et de plâtres qui diminuent ses movements de bébé naissant.

Un bébé. A peine un mois. Je me souviens d'avoir donné le premier bain au mien à cet âge là, et en prendre une heure solide à le faire parce que je le tenais tellement fort, et tellement doucement en même temps, de peur qu'il tombe, qu'il se cogne la tête, qu'il pleure, qu'il souffre ...

Pourquoi cette haine horrible? Pourquoi ces attaques sur les innocents? Pourquoi il y a tant d'absence d'empathie? Je pleure, et je pleure, et ça change pas ce monde ou j'élève un enfant qui, même si on ne reste pas en Afghanistan, effleurera peut être les gangs, la violence, l'absence d'amour, de générosité et de tolérance.

Je pleure, finalement, pour rien, parce que je suis qu'une personne, et je me fou ce que le monde dit ... une personne ne fait pas de différence.

Je vais me coucher ... et je vais m'en tenir à mon télétoon et mon Discovery Channel et mon TLC et j'évite les nouvelles, les reportages, cette image lugubre du monde que j'habite, mais ou les murs ne sont pas peint de mon goût.